150 dirigeants des Alpes et du Rhône rejoignent la Convention des entreprises pour le climat

La Convention Climat des Affaires, à quoi ça sert ?

Rafael Zaccardi, responsable régional CEC – Nous sommes une association loi 1901 donc à but non lucratif. Notre intérêt et notre unique finalité est d’aider les entreprises, d’accompagner les dirigeants dans la réflexion sur la transition et dans la définition d’une feuille de route qui sera challengeante et ambitieuse pour chaque entreprise jusqu’en 2030.

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Combien d’entreprises avez-vous impliquées dans ce projet ?

Pour le bassin lyonnais et pour le bassin alpin nous serons 150. L’aventure a commencé ce jeudi soir lorsque ces dirigeants se sont rencontrés pour la première fois et nous leur avons expliqué un peu plus précisément ce qui va se passer et ce qu’on attend de ces entreprises.

Dans quels secteurs appartiennent ces entreprises ? S’agit-il de grandes ou de petites entreprises ?

Pour la première session, l’année dernière (c’était alors une convention nationale, ndlr), il y avait surtout des grandes entreprises de la région grenobloise. D’autre part, nous avons la volonté et l’ambition d’être le plus représentatif possible de l’économie locale. Et donc on a à la fois de très grandes entreprises, certaines de plus de 5 000 personnes, comme Samse par exemple, ou de très petites, comme Caprin, qui produit des textiles de sport. Nous avons aussi des associations, des Scop (sociétés coopératives, ndlr), des entreprises familiales et des filiales de grands groupes.

Ces entreprises prennent-elles des engagements ?

Bien sûr! Le premier engagement est que chaque dirigeant s’est engagé à venir en personne faire le travail. Ils vont donc travailler sur ce qu’on appelle une feuille de route. Ils soumettront une feuille de route pour eux-mêmes, pour leur entreprise, ambition, vision et cap pour 2030 : que peut et doit faire l’entreprise pour se renouveler, se transformer ? Et donc ils vont partager cela avec d’autres entreprises tout au long, puis ils vont être en mesure d’exécuter et de piloter cette vision pour leur propre entreprise. Il embauche donc précisément parce qu’ils viennent en personne et qu’ils font le travail. Ce n’est pas juste une formation d’une journée ou d’une heure…

N’est-ce pas du « greenwashing », c’est-à-dire une manière pour les entreprises de verdir leur image ?

Le greenwashing est toujours une question qui revient à chaque fois ! Nous avons donc fait l’exercice en amont, c’est-à-dire vérifier l’intention de chaque dirigeant qui est venu vers nous de s’impliquer dans la promotion. Nous vérifions à la fois son intention et notre intention en tant que CEC. Et d’un autre côté, tout est possible : on ne peut absolument pas garantir qu’il n’y a pas de greenwashing. Mais jusqu’ici dans les années 150 depuis le premier lancement, les entreprises ont vraiment joué le jeu, vraiment redéfini leurs modèles, vraiment remis en question un certain nombre de réalisations, ce qui a été traditionnel. Et puis on s’assure que les dirigeants sont responsables, qu’ils savent ce qu’ils font quand ils s’engagent.

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