
A la sortie du métro parisien, une femme a été interpellée par les équipes de la CNEWS lorsqu’elle s’est rendu compte qu’un rat s’était introduit dans son pull.
Ils sont plusieurs millions à Paris et sa région. Lundi soir, une femme a fait une désagréable découverte à Boulogne-Billancourt (92) en sortant du métro parisien. Un rat s’était introduit dans ses affaires en s’immisçant entre son pull et son manteau.
Lorsqu’un journaliste de CNEWS l’interroge sur un tout autre sujet, ce dernier remarque quelque chose d’inhabituel chez lui : “Qu’est-ce que j’ai fait…”, se demande-t-il en retirant sa chemise pour savoir ce qui bouge dans son corps. Et voyez le rat de Norvège tomber de sa manche dans son sac.
Comme le montre notre caméra, il s’agit bien d’un rat, que l’on peut alors voir s’enfuir.
Un plan d’action inefficace
Si la séquence aide à sourire, elle indique un véritable problème de santé que constitue la présence de rats dans les lieux publics.
En 2017, un plan d’action a été adopté par la Mairie de Paris afin de limiter la prolifération de ces rongeurs dans les espaces publics parisiens. Le but : réduire significativement leur présence en ville et limiter le déplacement des rats du sous-sol vers la surface.
Pour ce faire, la municipalité a lancé des “mesures de lutte directe”, les travaux visant à limiter l’accès des déchets alimentaires aux rats en installant des raticides dans les zones les plus touchées conduisent, augmentent le ramassage des poubelles dans les lieux les plus fréquents et les plus courants. limite les sites où la plupart des pique-niqueurs peuvent accueillir ou même nicher.
De plus, les conteneurs fermés, les poubelles à roulettes et les poubelles ont été remplacés dans la mesure du possible par des sacs à ordures. Ce dernier permet également un tri sélectif. Au total, 250 parcs sont équipés de poubelles (soit 1200 poubelles), 221 poubelles à roulettes (1000 poubelles) et 310 modèles Cybel (sacs protégés).
Cependant, impossible de savoir si ces mesures ont fonctionné à Paris. Mais 5 ans plus tard, ils sont toujours là. Et s’il est impossible de penser à leur élimination, la question de leur présence dans les lieux publics en raison de maladies comme la leptospirose reste un véritable problème de santé publique.