
En raison de la faible production historique du parc nucléaire, des coupures de courant sont probables cet hiver. Une porte-parole d’Enedis a déclaré que les patients en danger de mort ne seraient pas une “priorité”, mais que des solutions pourraient être mises en place.
“Les personnes à haut risque vital ne font pas partie des clientèles prioritaires fixées par les préfectures.” Invité de BFMTV lundi soir, le porte-parole d’Enedis Laurent Méric a pris en compte les personnes et les zones désignées comme “prioritaires” en cas de coupures d’électricité hivernales.
Il a déclaré que les patients sous ventilateurs n’étaient “pas une priorité” et “susceptibles de se renverser”. Pour autant, ce dernier ne sera pas en reste, assure Laurent Meric. Les patients sont invités à se déclarer auprès des ARS (agences régionales de santé), qui peuvent ensuite les orienter vers Enedis.
Prévenu 48h avant la coupe
“Nous leur portons une attention particulière, ils ont un numéro de téléphone spécial”, a déclaré une porte-parole d’Enedis. Deux jours avant toute coupure électrique, les patients à haut risque vital (PHRV) seront contactés par Enedis. “On les appelle, on leur envoie des textos, on leur envoie des mails pour voir s’ils ont pris des précautions”, explique Laurent Merrick.
Ces personnes sont alors “assistées” par Enedis et déplacées “dans un lieu où elles ne seront pas soulagées d’avoir les plus grandes garanties”.
“Normal” pour définir les zones prioritaires
Face aux coupures d’électricité, “nous sommes tous égaux”, assure Laurent Merrick. Interrogé sur l’éventuelle disparité entre la France rurale et les grandes villes françaises, il a dit qu’il était “normal” de fixer des zones prioritaires qui permettraient de se débarrasser de ces coupes. “Quand il y a plus d’hôpitaux dans les grandes villes, ces quartiers sont prioritaires. On peut comprendre ça, c’est légal”, a-t-il conclu.
Le gouvernement d’Elizabeth Bourne a mis en place une série de mesures pour faire face à d’éventuelles pannes d’électricité cet hiver en raison d’une production historiquement faible du parc nucléaire. En cas de surcharge du réseau électrique, des coupures de courant sont programmées et ciblées – un maximum de deux heures consécutives, avec la suspension de la charge confirmée un jour à l’avance.