
Nouvelles sur les jeux God of War Ragnarok : Pas une claque graphique sur PS5, et alors ?
C’est ça ! Moi, Indee, j’ai enfin mis la main sur God of War Ragnarok, le jeu vidéo divin de PlayStation et Santa Monica Studios. Oui, j’ai du mal à m’en sortir, et oui, j’attends toujours avec impatience la prochaine session. Mais j’avoue avoir été un peu déçu par l’aspect graphique.
Une histoire de perspective :
Cet article est un article d’opinion, de nature subjective. L’opinion de l’auteur est personnelle et ne représente pas l’opinion du reste de la rédaction de JV.
La licence toujours au sommet de l’Olympe
Depuis son lancement sur PS2 en 2005, la saga principale de God of War a toujours été une merveille graphique ! A tel point qu’il fait partie de l’identité du spectacle, lui permettant de donner vie aux créatures démesurées et aux combats dantesques entre les dieux. Même si les textures et la résolution du premier opus font mal aux yeux aujourd’hui, admirer Kratos s’occuper de l’hydre géante dès la scène d’ouverture était quelque chose à l’époque. PlayStation et Santa Monica Studio sont ensuite passés aux enchères de plus en plus intense. God of War 2 (2007) est encore plus impressionnant que le précédent ; et God of War 3, métamorphosé par l’arrivée de la PS3, a atteint des sommets incroyables lors de sa sortie en 2010. De son côté, le “reboot” de God of War (2018), même s’il n’est pas aussi grandiose en termes de drama comme le troisième chapitre, fait grand usage des possibilités de la PS4 . Ce qui nous amène à Ragnarok, sorti le 9 novembre.
De gauche à droite : God of War (2005) et God of War 2 (2007)
Les deux sur PS4/PS5, évident mais compliqué
Une grosse différence par rapport aux autres volets principaux de la série, God of War Ragnarok est “cross-gen”, sortant sur PS4 et PS5. Il suit donc le chemin emprunté par la plupart des spin-offs récents de Sony (Horizon Forbidden West, Gran Turismo 7, Spider-Man Miles Morales) à l’exception notable de quelques noms, comme Ratchet & Clank Rift Apart et les remakes de Demon’s Les âmes et le dernier d’entre nous. Oui, il est impossible pour PlayStation de laisser de côté plus de 115 millions de PS4 dans le monde, en particulier pour une série aussi populaire. La PS5 est à 25 millions.
Pour Sony, l’objectif est clair, mais pas gagné d’avance : créer des jeux qui brillent autant sur la PS5 que sur la PS4, une console qui aura bientôt dix ans. Mission impossible? Pas vraiment. Horizon Forbidden West, par exemple, nous a semblé nettement solide sur ce point. Sa nature intergénique n’est pas jamais un fardeau impossible à porter. Que ce soit sur la prochaine génération, PlayStation 4 Pro ou “Fat” (le modèle d’origine), le nouveau logiciel de Guerrilla semble parfaitement en place dans la limite des capacités de chaque machine, à savoir 1080p | 30 images par seconde, 4K amélioré | 30fps et 4K | 60 images par seconde.
God of War Ragnarok, des graphismes décevants ?
Le truc, c’est que – à mon avis, Indee, le lâche – God of War Ragnarok est peut-être un peu moins irréprochable à cet égard. Alors, non pas que le titre ne soit pas acceptable sur PS4 (plus précisément, les retours sur ce sujet sont très encourageants, malgré les bruits de ventilation souvent intrusifs), mais sur PS5 on sent parfois “un peu trop” le moteur de jeu PS4 de 2018. Par exemple, j’ai été frappé par le contraste d’une exposition entre Svartalfheim – un royaume nain débordant de vie et de détails – et le désert des elfes noirs d’Alfheim, dont l’aspect est… tout simplement trop morne à mon goût, même s’il est un lieu secondaire. Même Vanheim ne m’a pas fait quitter mon siège.
De gauche à droite : Svartalfheim et le désert d’Alfheim (crédits IGN) dans God of War Ragnarok
D’autres exemples de ce genre me viennent à l’esprit, mais quelque part, est-ce important ? Eh bien non, et c’est exactement ce que je voulais aborder. Sur God of War Ragnarok, il n’y a pas de discussion interminable sur un éventuel “downgrade” ou une promesse qui ne serait pas tenue. D’une part, parce que le jeu reste très beau 90% du temps, avec une direction artistique encore une fois assez irréprochable ; Deux, parce que Ragnarok contient assez de qualité alors arrêtons-nous à ce type de “défauts”. Pour moi – à part le gameplay – l’écriture est ce qui me donne envie d’en voir plus. Joli pied de nez à l’ancien God of War, n’est-ce pas ?