La lente et terrible descente aux enfers Kostas Mitroglou

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25 janvier 2021. Il y a bientôt deux ans, l’Olympique de Marseille officialisait le départ définitif de Kostantinos Mitroglou. Soulagement pour les Phocéens puisque le Grec a été une terrible erreur de casting. Mais il faut dire que son recrutement était un pari audacieux sur le papier. Quel que soit le sentiment que l’on peut avoir en parcourant le CV de l’attaquant. Tout a commencé en Allemagne. C’est là que le natif de Kavala s’est installé avec sa famille et a commencé à jouer au football à l’âge de six ans.

Benfica a su en tirer le meilleur parti

Passé par de nombreux clubs, il intègre le centre de formation du Borussia Mönchengladbach en 2005. Il y reste deux ans avant de rentrer chez lui. A dirigé Athènes pour défendre les couleurs de l’Olympiakos à partir de 2007. Un club où il a remporté six titres de champion national en deux périodes. Le premier n’a pas été un grand succès puisqu’il a notamment été prêté à Panionios (en 2011) et Atromitos (2011-12). De retour dans la capitale en 2012, Mitroglou a montré un meilleur visage et s’est placé à la pointe de l’attaque où il a enchaîné les buts.

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Kostas Mitroglou aurait renoncé à sa carrière professionnelle

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Il lui suffisait d’attirer l’attention des Anglais. Et Fulham a tiré un chèque de 15 millions d’euros pour le recruter à l’hiver 2014. Apparu trois fois, n’a marqué aucun but. Le temps de disputer la Coupe du monde avec son pays, le milieu de terrain a été renvoyé à l’Olympiakos en prêt. Il a ensuite enchaîné avec un nouveau prêt, cette fois à Benfica. Et il a été rapide comme un poisson dans l’eau avec un total de 24 buts. Finalement recruté contre 7 millions d’euros, il a continué en inscrivant 27 réalisations.

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Le grand attaquant de l’OM, ​​un costume surdimensionné

Impressionné, l’OM en a fait son grand attaquant à l’été 2017. Mais la magie n’a pas vraiment opéré pour les habitants de l’Orange Vélodrome où il a peu à peu disparu des radars (16 buts en 50 apparitions). Prêté à Galatasaray et au PSV Eindhoven pour se ressourcer, Mitroglou n’a pas vraiment brillé. Il a donc quitté l’OM en janvier 2021 pour rejoindre l’Aris Salonique. De retour chez lui, il a voulu se relancer. Mais il n’a pas pris la mayonnaise puisqu’il n’est apparu qu’une dizaine de fois (2 buts). La dernière fois, c’était le 9 mai 2021 contre le PAOK (défait 2-0, entrée à jouer 8 minutes).

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C’est aussi sa dernière représentation en tant que footballeur professionnel. Après plus de vingt mois sans jouer, il décide de mettre un terme à sa carrière professionnelle. Cela a été annoncé par les médias grecs et portugais ce week-end. En effet, le joueur né en 88 a décidé d’évoluer au sein du club amateur du Rheurdt-Schaephuysen. C’est donc en Allemagne, où il est né footballeur, qu’il a décidé de boucler la boucle. Une carrière qui comporte du bon et du moins bon, mais aussi des regrets. C’est ce que nous raconte Martial Debeaux, journaliste spécialisé dans le football grec.

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La fin d’une carrière discrète

“Pour sa carrière, il restera probablement l’attaquant le plus talentueux de Grèce. Il a connu de nombreux grands moments à l’Olympiakos et à Benfica, et quelques autres en équipe nationale. Mais je retiendrai aussi le regret d’avoir échoué à Fulham et à partir du moment où il a signé à l’OM même si ça a un peu limité la casse. C’est difficile de dire si c’est un manque de sérieux ou de mentalité, mais il a quand même eu une belle carrière. D’autant plus qu’il n’est pas facile de s’imposer en Grèce quand on est de la diaspora, lui était d’Allemagne et il a fallu s’adapter. Le passage à l’OM a été un vrai tournant dans sa carrière à écouter.

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« D’un point de vue sportif, c’était clairement la fin, le début de la chute. Mais je pense que l’été où il a signé, il est arrivé blessé et ça a fait la différence car il n’a jamais pu se remettre de ça même pendant ses prêts ou quand il est rentré en Grèce. Peut-être aurait-il dû partir dès sa première saison à l’OM, ​​par exemple à l’Olympiakos où il aurait sûrement eu du temps de jeu, mais je ne sais pas si cela aurait beaucoup changé. Le Grec a accumulé les échecs et les galères. A 34 ans, il décide de jouer juste pour le plaisir. “Je ne pense pas qu’il va reprendre une carrière professionnelle. C’est un homme très casanier et un homme de famille. Il est bien en Allemagne avec sa famille et finira tranquillement sans faire de bruit. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

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