L’économie française a progressé de 2,6 % en 2022

Malgré un ralentissement en fin d’année dû à une baisse de la consommation française, l’économie du pays s’est bien remise de la crise sanitaire.





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L'économie française a progressé de 2,6% en 2022 malgré une baisse de la consommation des ménages en fin d'année.  (photo d'illustration)
L’économie française a progressé de 2,6% en 2022 malgré une baisse de la consommation des ménages en fin d’année. (photo d’illustration)
© AURORE MESSENGE / AFP

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LLa croissance de l’activité économique française atteindra 2,6% en 2022, marquée toutefois par un ralentissement au quatrième trimestre en raison d’une forte baisse de la consommation des ménages dans un contexte de forte inflation, a annoncé mardi l’Insee. En 2022, le produit intérieur brut (PIB) a surtout profité de la reprise de l’activité constatée en deuxième partie de 2021 “au sortir de la crise sanitaire”, a expliqué l’institut statistique.

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La croissance trimestrielle “était alors beaucoup moins dynamique”, a-t-il dit. Cependant, les chiffres sont meilleurs que prévu, car l’INSEE s’attendait à ce que le PIB augmente de 2,5 % et se contracte de 0,2 % au quatrième trimestre.

Après une croissance de l’économie de 0,2% au troisième trimestre, les trois derniers mois de l’année ont été marqués par une forte baisse de la consommation des ménages, pénalisée par une baisse des achats de produits alimentaires, qui ont connu une hausse des prix à deux chiffres.

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Bruno Le Maire a vanté les “capacités de résilience” de l’économie française

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a salué mardi la “capacité de résistance […] exceptionnel » aux entreprises et aux salariés français, quelques minutes après l’annonce par l’INSEE d’une croissance du PIB (produit intérieur brut) de 2,6 % pour la France en 2022. Ce chiffre “témoigne de la forte reprise de notre économie après le choc du Covid et de sa résilience face à la crise énergétique”, s’est réjoui le numéro deux du gouvernement, qui tablait initialement sur une croissance annuelle de 2,7% (contre les prévisions de 2,5 % pour l’Insee).

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La consommation d’énergie a également baissé au quatrième trimestre, du fait d’un automne très doux, mais aussi du fait des efforts de sobriété énergétique. La production de biens et services sur la période octobre-décembre a enregistré un ralentissement, influencé par les grèves d’automne dans les raffineries et, dans le commerce, par la baisse de la consommation des ménages.

Dans le secteur de l’énergie, il est resté “faible”, selon l’Insee, préoccupé par la maintenance des réacteurs nucléaires. A l’inverse, le commerce extérieur a eu une contribution positive à la croissance du PIB, les importations diminuant plus que les exportations. Bien qu’il ait continué de progresser, l’investissement s’est essoufflé (0,8 % après 2,3 % au troisième trimestre).

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