
Les délégués du PLR se sont réunis samedi à Diebendorf (ZH) pour le premier grand meeting visant à lancer la campagne pour les élections fédérales. L’économie libérale sera au centre de la stratégie du parti cette année.
Lors de son assemblée des délégués, le PLR a approuvé à l’unanimité une prise de position sur l’économie. Il faut moins de bureaucratie et plus d’innovation.
Le parti entend lutter contre la pénurie de main-d’œuvre notamment avec une plus grande numérisation et une réduction de la bureaucratie.
Elle appelle également à l’assouplissement des règles de travail en soirée et de nuit, à l’introduction rapide de l’identité électronique pour l’administration numérique, ainsi qu’à un taux de TVA unifié.
Garantir l’indépendance de la Suisse
De plus, l’introduction de la fiscalité individuelle et l’amélioration des structures d’accueil non familiales devraient permettre une meilleure conciliation du travail et de la famille.
Le PLR soutient également la mise en place de l’impôt minimum, prévu par l’OCDE. Les délégués du parti ont décidé à l’unanimité de dire oui à ce projet, qui devrait être voté le 18 juin.
Les membres ont suivi les conseils de la ministre des Finances Karin Keller-Sutter. Le projet prévoit un impôt minimum de 15% pour les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 750 millions d’euros.
Progrès dans les relations avec l’UE
En politique étrangère, le PLR veut garantir l’indépendance de la Suisse. Elle entend améliorer les relations avec l’Union européenne en garantissant et en élargissant le canal bilatéral. Le texte des libéraux-radicaux exclut l’adhésion à l’UE ou à l’EEE.
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a pris la parole pour discuter de l’évolution des relations entre la Suisse et l’UE. Selon lui, les entretiens de recherche sont dans la dernière ligne droite.
Les pourparlers au niveau technique avec l’UE progressent bien jusqu’à fin 2022, a déclaré le conseiller fédéral libéral-radical. “Il s’agit maintenant d’établir une base sur laquelle le Conseil fédéral pourra décider d’un nouveau mandat de négociation”, a-t-il ajouté. Il n’a pas précisé quand.
Selon le ministre des Affaires étrangères, la guerre en Ukraine a uni l’Europe l’année dernière. Cette crise a également relativisé d’autres problèmes, comme ceux liés aux relations entre la Suisse et l’UE. “Mais les problèmes ne sont toujours pas résolus”, a déclaré le Tessin.
boire avec ats