Rugby à XV – USAP : “Quand j’ai vu qu’il n’y avait que jaune, j’ai tout de suite su que ce serait pas mal commenté”, Tom Ecochard revient sur sa suspension

On l’a quitté fin octobre, en seconde période, face à Lyon, après une petite blessure, qui l’a privé du déplacement au Racing 92 une semaine plus tard. Mais surtout, lors de ce match, Tom Ecochard, l’initié de l’USAP qui fête ses 30 ans ce mercredi, avait été l’auteur d’un tacle dangereux sur le dos de Lyon, Davit Niniashvili, qui lui avait valu un carton jaune et qui avait provoqué beaucoup de parler. . Sanctionné de trois matchs de suspension dix jours plus tard par la commission de discipline, il n’a plus joué depuis. Sa peine purgée, il sera de retour vendredi (21 heures) à Glasgow, pour la deuxième journée de la Challenge Cup.

Etes-vous en forme après plus d’un mois et demi sans jouer ?

Je suis impatient. J’ai hâte de retourner sur le terrain. C’est toujours compliqué de s’entraîner avec l’équipe en sachant qu’on ne va pas jouer le week-end. Mais cette pause m’a permis de faire beaucoup de travail physique, de musculation et de soins. Quand on enchaîne les matchs, on a toujours plein de petits défauts qu’on ne peut pas trop améliorer. Le but était d’arriver prêt pour ma reprise.

Comment avez-vous vécu cette suspension qui a été assez longue ?

Ce n’est jamais amusant. Après, pour être honnête, je savais que la blonde avait été miséricordieuse. Je savais que je méritais un peu plus. Sachant que je n’avais jamais rien eu dans ma carrière, je pensais prendre un ou deux matchs, j’en ai pris trois, il faut savoir l’accepter. C’était difficile de voir les amis jouer sans moi, mais ils ont fait le boulot.

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La faute n’était pas intentionnelle, mais l’image a suscité beaucoup de critiques. Vous êtes allumé, sur Canal+ notamment. Comment avez-vous pris cela ?

je vais avoir 30 ans (Il les a eu ce mercredi, Ed), ça fait un moment que je joue, je sais que ça fait partie du jeu. Quand j’ai vu que ce n’était qu’un carton jaune, j’ai tout de suite su qu’il y aurait beaucoup de commentaires. Ce qui est certain, c’est que c’était involontaire de ma part. Niniashvili est un joueur très, très fort. On était vraiment en danger et il pouvait marquer. D’habitude, quand je tacle, je suis souvent sous des joueurs qui font tous 30 ou 50 centimètres de plus que moi (des rires). Mais cette fois, quand il a craqué, il est tombé et mon épaule a touché sa tête. C’est comme ça. Je suis désolé, je me suis excusé, ce n’était pas intentionnel. Au final, les critiques étaient plus dirigées contre l’analyse et la sanction que contre moi. Il faut savoir avancer.

Vous revenez ce vendredi avec la Coupe d’Europe à Glasgow. Quelle est cette compétition pour l’USAP ?

Plusieurs choses. Pour garder la confiance, le rythme, pour garder des certitudes sur notre jeu, notre défense, et aussi pour gagner des matchs. On se heurte à de bonnes équipes européennes qui jouent différemment, ce qui nous pose d’autres problèmes. Les années précédentes, on jouait ça en envoyant effectivement les espoirs, là, c’est pas vrai. Nous avons un effectif homogène qui nous permet de tourner et de voir beaucoup de joueurs. On essaie de faire des jeux sérieux en attaque et en défense pour maintenir la sécurité et avoir confiance pour la reprise du championnat.

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Comment analysez-vous le début du championnat USAP. Vous pensez être à l’heure ?

Nous sommes dans le clou. Nous ne sommes pas en avance. Compte tenu des matchs de Pau, de Bayonne et de la réception ratée de Brive, on pourrait obtenir quatre points de plus au classement. Là, on aurait pu parler d’un bon début de saison. Pour l’instant, ça va. Nous devons continuer. Il nous manque un peu de clic à l’extérieur. Mais il faut continuer à jouer de grands matchs à domicile et à proposer notre jeu.

Depuis Bayonne, il y a eu un déclic en termes de jeu, notamment lié à la présence de deux numéros 10 sur le terrain avec McIntyre dans l’ouverture et Tedder derrière, ça change quoi pour vous qui êtes le principal pourvoyeur de ballons ?

Honnêtement, ils ont des profils assez similaires. Ce sont des joueurs avec de très fortes qualités physiques et individuelles. Ils sont deux de suite. Ils comprennent le jeu, on parle du même rugby avec Jake et Tristan. Les points de repère sont légèrement différents, mais ils sont similaires dans leur façon de jouer. Il faut s’adapter, mais ce n’est pas une révolution. Surtout, ils parviennent à diviser, alterner et scinder. Ils sont très complémentaires, ce qui facilite mon travail et nous donne de nouveaux outils.

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Après Glasgow, il faudra poursuivre à Montpellier (23 décembre) et recevoir La Rochelle (31 décembre). Ce sera le temps fort du championnat avec le champion de France, puis le champion d’Europe. Quel sera l’objectif de ces deux concours ?

On verra. Je viens de passer un mois et demi sur la touche, je ne vais pas me jeter à Montpellier et encore moins contre La Rochelle. Le premier objectif est de faire un match complet face à Glasgow et de retrouver les repères collectifs et individuels. Ensuite, nous irons à Montpellier en espérant jouer un grand match. Mais chaque bloc est important dans le Top 14. C’est un marathon. Ce sera compliqué et le match à Glasgow est un moment pour s’y préparer.

Les jeux pendant les vacances, est-ce un problème ?

Il est certain que nous sommes un peu moins présents auprès des familles et surtout des enfants, qui sont en vacances. Mais nous y sommes le soir et nous avons les deux jours pour Noël. Ce qui change c’est qu’on mange un peu moins et on boit un peu moins (des rires). Dans la journée, on va s’entraîner et on rencontre aussi notre deuxième famille, qui est notre club, et nos amis rugbymen. C’est un peu différent, mais c’est aussi un bon moment. Il y a du monde dans les stades, des gens avec des bonnets de Père Noël… C’est toujours sympa. Et puis il y a toujours des jeux qu’on aime gagner pour fêter quelque chose de plus à Noël ou au Nouvel An.

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