Vie privée des enfants : vidéosurveillance, toilettes à l’école… quelles préconisations pour améliorer la protection de l’enfance ?

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La militante des droits humains Claire Heddon a proposé une série de recommandations pour améliorer la protection des enfants dans le pays. La Dépêche du Midi fait l’inventaire.

Vie intime des enfants ? La militante des droits humains Claire Haddon a fait de ce sujet difficile un cheval de bataille. “Ce n’est pas toujours facile d’appréhender le sujet de la vie privée des enfants”, a admis l’intéressé le 17 novembre lors de la présentation du rapport annuel de l’institution basé sur le témoignage d’environ 1.100 enfants. “Nous devons maintenir un équilibre entre la protection de ces enfants et leur vie privée et leur liberté”, déclare l’avocat, et formule également un certain nombre de recommandations pour les parents, les enseignants et les acteurs de la vie publique en général. Répartiteur midi faire un point.

Qu’entend-on par « vie personnelle » des enfants ?

Dans ses recommandations, le Défenseur des droits s’est intéressé de près à la « vie personnelle » des enfants : une notion particulièrement large. Ce concept inclut, par exemple, l’intimité des enfants, ce qu’ils ne veulent pas soumettre et révéler à “l’autre”. Il peut s’agir, par exemple, de sa vie amoureuse, de sa santé, de ses croyances religieuses ou de ses informations personnelles (adresse, numéro de téléphone).

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Nord et Somme, mauvais élèves ?

Cllr Headon a expliqué la semaine dernière qu’elle était confrontée à la “situation préoccupante de la protection de l’enfance dans le Nord et la Somme”. Child Welfare Services (ASE) rapporte que ces deux départements connaissent des défis majeurs. “Le nombre de places pour accueillir les très jeunes enfants, comme les adolescents, est largement insuffisant. Les risques augmentent, constate le défenseur des droits. Le manque de professionnels pour les accompagner est perceptible.”

Des toilettes en difficulté dans les écoles ?

Selon le défenseur des droits humains, le respect de la vie privée des enfants peut être menacé dans les lieux publics, comme les écoles. Apparemment, la question des toilettes pose problème à plusieurs d’entre eux : « Les toilettes sont souvent perçues comme des zones interdites qui peuvent être des scènes de crime », explique Eric Delamar, défenseur des enfants.

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Dans ces lieux, la vie privée des étudiants est au centre des préoccupations. Ainsi, la Défenseure des enfants cite la nécessité d’une réorganisation en France et évoque les sanitaires restants avec “de grands espaces laissés entre le sol et la porte”. “Une mère est venue me voir au conseil des jeunes de la ville, où des collégiens discutaient de ces questions. Elle a dit qu’elle venait chercher son fils de 4 ans à l’école lorsqu’elle a dit qu’elle était pressée de rentrer à la maison. aux toilettes : il s’est comporté toute la journée”, explique Eric Delamar. Pour conclure : “Cet endroit doit être matériellement et humainement pensé pour que les enfants se sentent en sécurité.”

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La défenseuse des droits pointe aussi le problème de l’hygiène des toilettes : “Le ménage coûte cher, mais pour nous le curseur doit toujours être braqué sur l’intérêt de l’enfant, précise Claire Hedon. Et cet intérêt ne doit pas être submergé par les restrictions budgétaires.”

La cuisine est-elle un lieu qui renforce les clivages sociaux ?

Le rapport du défenseur des droits de l’homme insiste également sur la nécessité de protéger les jeunes en situation de danger : “Notre famille a donné à leur enfant une note à la cafétéria devant toute la classe concernant les retards de paiement et lui a interdit de s’inscrire au camp d’été.”‘ riffs de Claire Headon. Le défenseur des droits de l’homme demande aux pouvoirs publics d'”assurer une procédure de demande de cantines non rémunérées, évitant toute implication ou stigmatisation des enfants, envoyant des paiements de cantine et en les payant directement en communiquant avec les parents”.

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CCTV en difficulté ?

Dans son rapport, le défenseur des droits humains fait également quelques recommandations concernant la vidéosurveillance dans les écoles. Claire Headon suggère que les responsables des établissements élaborent une réglementation sur l’utilisation du système de vidéosurveillance, impliquant toutes les parties intéressées, y compris les représentants des parents d’élèves et les élèves eux-mêmes. la vie personnelle des enfants ».

Il suggère également que le ministère de l’Éducation introduise des modules obligatoires d’éducation numérique. « Je sais qu’on demande beaucoup à l’école, précise Claire Haddon. Mais c’est un lieu où on peut éduquer et informer tout le monde. Il y a d’autres ressources, au niveau local, qui peuvent aussi prendre le relais de l’institution, notamment pour l’information des parents”.

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