
Défait 3 sets à 0 (18-25, 18-25, 23-25) des Centurions, dans les Arènes ce dimanche 11 décembre, contre le club de Saint-Nazaire. Deux équipes qui étaient pourtant à égalité en championnat avant ce match (21 points chacune). La météo pour Narbonne Volley ne s’annonce pas bonne quelques heures avant un voyage européen en Pologne (lire ci-dessous).
Mat Degemer1 dans l’élite des Bretons ! L’équipe étonne que l’équipe de Saint-Nazaire qui, bien qu’elle ait été promue cette année en Ligue A, marcherait presque dans ce championnat tout de même plutôt monter. Depuis le début de l’exercice 2022-2023, les Nazairiens frôlent le haut du classement. Avant ce match à l’Arena – qui sonnait un peu vide ce dimanche avec seulement quelques centaines de spectateurs – ils comptaient autant de points que les Centurions (21).
Il était facile de comprendre pourquoi dès le début du jeu. Saint-Nazaire compte dans ses rangs des éléments de haut niveau, comme Marelic, très en jambes, qui a marqué les points en début de rencontre. Les Bretons étaient devant. Rivas, Ramon Ferragut, Kolev, Vettori ou encore Jouffroy ont répondu présents sur le parquet et ont permis à Narbonne Volley de rester en vie et de pouvoir espérer un come-back. En 16-17, on pensait même que la rencontre, après avoir été largement dominée par les hommes de l’entraîneur Leoneldo, semblait changer d’âme. Un regain d’énergie peut naître de la présence des célèbres prêtres dans les gradins. Des prêtres qui avaient l’habitude d’assister aux réunions de Centurion à l’Arena depuis que Ludovic Duée, l’ancien libéro de Narbonne, qui a signé à… Saint-Nazaire à l’intersaison, les y a conviés.
Les voies secrètes du Seigneur
Hélas, les voies du Seigneur sont impénétrables, et en début de partie, les dieux du volley avaient choisi un autre camp que celui de Narbonne, la première fille de Rome hors d’Italie… Martins, Marelic et Ensing trop forts pour le troupeau de Guillermo Falasca… 18-25.
Le deuxième acte a commencé exactement sur les mêmes bases. Copier-coller du premier. Matins, Marelic, Ensing et Mendes Spencer ont démontré la précision d’un micro-chirurgien. Rien à faire. Pourtant, Falasca a essayé beaucoup de choses. Et même participer à quelques expérimentations audacieuses avec les disques presque simultanés de Gabin, Dijoud, Faganas, Vasquez Osta… Roulez jeunesse ! Mais dans le mur. 18-25. A ce stade, on ne voyait pas du tout comment Narbonne allait pouvoir s’en sortir. Les Centurions, invaincus depuis un mois en Ligue A, n’ont pas évolué au niveau de ses standards habituels. Le troisième set ? Rien à ajouter, à part le score : 23-25. Le Narbonnais n’était pas bien ce dimanche. Quant au meilleur attaquant de Ligue A, Centurion Rivas, il s’est à peine entraîné cette semaine à cause d’un rhume persistant… Cela ne l’a pas empêché de terminer la rencontre avec 10 points (loin de ses références), ce qui était le meilleur total. de son équipe.
Sacré week-end pourri pour Narbonne. Après la sanction reçue par le Racing à Dax (45-6), notamment la disparition, samedi, de l’ancien joueur et entraîneur du RC Narbonnais, acteur majeur de l’économie locale, André Maratuech, qui s’est fait l’honneur au micro, avant de repartir de le match dans l’Arena, par le président de NV, Jérémie Ribourel, les Centurions sont tombés à domicile pour la quatrième fois cette saison (après Tourcoing, 2-3, Tours, 0-3, et Nantes 0-3). Samedi prochain (20 heures), les Narbonnais joueront à Montpellier. Mais avant cela, ils joueront à Belchatow, en Pologne, en 8e de finale retour de la CEV Cup ce mercredi 14 décembre (16 heures). Au match aller, le 29 novembre, dans l’Arena, rappelons que la légion Falasca s’est inclinée 0-3. L’Audois s’envole pour Varsovie lundi matin. Cénafo2 les Bretons, Witam3 Polonais!